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 BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt

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AuteurMessage
Billie-Jean W.Filipkowski

MEMBREwe don't need no education
Billie-Jean W.Filipkowski





BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt  Empty
MessageSujet: BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt    BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt  Icon_minitimeVen 13 Avr - 17:51

MOMENT OF GLORYprésentation

FILIPKOWSKI
billie-jean w.
♧ ELÈVE
« You gotta roll with it. You gotta take your time. You gotta say what you say. Don’t let anybody get in your way. »

crédit ♦️ ©️ ell
avatar ♦️ Lyndsy Fonseca


nom ♦️ Filipkowski. Gare à celui qui le prononce de travers, ce n’est jamais bon de passer par la fenêtre.
prénom(s) ♦️ Billie-Jean, Wieslawa. Autant dire qu’avoir une mère passionnée par une certaine célébrité ne l’a guère aidé à porter un choix convenable quant au premier prénom.
surnom(s) ♦️ BJ ou Wies.
date de naissance ♦️ 31 octobre 1993
nationalité ♦️ Polonaise.
métier ♦️ Projet de devenir archéologue ou cinéaste, certainement.


style vestimentaire ♦️ Pas de style en particulier, on remarque néanmoins des tendances vintages, des talons et des slims, qui reviennent inlassablement.
taille ♦️ Un mètre soixante-huit.
corpulence ♦️ Finement taillée.
yeux ♦️ Bleus.
cheveux ♦️ Des cheveux essentiellement bruns et ondulés, qu’elle prend plaisir à lisser de temps en temps, voire même à se faire une couleur plus éclaircissante. Elle aime particulièrement ses cheveux ondulés au naturel.

ce qu'elle aime ♦️ Grimper sur les plus hauts sommets, sauter dans le vide, l’adrénaline, l’alcool & la drogue, sa musique, la liberté, le danger, les provocations, les sourires, le caramel, le cinéma, les livres, la philosophie, l’histoire et la mythologie, les poissons clowns, son prénom, taper, faire la teuf & l’odeur de l’essence.
ce qu'elle n'aime pas ♦️ Les insomnies, les crises d’asthme, le racisme, l’autorité, être malade, se casser la gueule en patinage.
orientation sexuelle ♦️ Hétérosexuelle.
tolérance ♦️ Pro-libertinage, le reste on s’en fout.
tics ♦️ Elle se passe souvent la main dans les cheveux, se pince les lèvres, se craque les doigts, se gratte la joue ou se masse la tempe. Elle joue beaucoup avec son zippo, aussi.

couleur préférée ♦️ Rouge.
animal préféré ♦️ Les écureuils.
sport ♦️ Escalade, patinage artistique.
musique ♦️ Pop/Rock – Alternatif – Soul – Reggae, un peu – Folk. Andy Grammer, Selah Sue, Ed Sheeran, Coldplay, The Beatles, The Doors, The Rolling Stones, Bob Marley, Charlie Winston, Chris Daughtry, Safetysuit, The Cranberries, Oasis, Joan Jett & The Blackhearts, Nirvana, The Pretty Reckless, U2, Three Days Grace. En somme, beaucoup de trucs. Elle joue de la batterie, également.
films ♦️ Virgin Suicides, 21 Grammes, Jeux d’Enfants, Requiem for a Dream, Le Projet Blairwitch, Fight Club, Star Wars, Back to the Futur, La Ligne Verte, etc.
livres ♦️ Si je reste, de Gayle Forman. Le conte La Petite Fille aux Allumettes d’Andersen, exactement ça compte pour un livre chez elle. Le Parfum, de Patrick Süskind. Des livres sur la mythologie grecque, sur les civilisations passées.
dans sa poche ♦️ Un bordel féminin billiejeanien à l’état pur, c'est-à-dire un paquet de clopes ou du tabac à rouler, un zippo, un ipod et son casque, un appareil photo numérique, un portefeuille, un trousseau de clefs bourrés de porte-clefs divers et variés, les clefs de sa voiture, son portable, des élastiques pour les cheveux, des chewing-gums, des mouchoirs, des lunettes de soleil.
scolarité ♦️ Elle a quelque problèmes de concentration et se retrouve souvent à écrire des trucs et citations random sur ses feuilles. Elève moyenne, ne bosse pas des masses, dors, se fait parfois remarquer, mais ne mène pas la Révolution en classe. Non, ça, ça attendra la fin de l’heure.


truc en plus ? ♦️ Asthmatique, et quelques penchants à la pyromanie. Tatouage sur la nuque.


NO SELF ESTEEMcaractère



« ses bougies deviennent des étoiles :
il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre,
laissant une traînée de feu »

la petite fille aux allumettes



LIBERTINAGE SYNONYMES : dévergondage, débauche, vice, frasques, inconduite, excès, Billie-Jean Filipkowski.


On te pense assidue et correcte, un tant soit peu colérique, normale à en crever. Mais tu es bien plus que ça, Wies, tu es bien plus que le tabac qui s’échappe de ta cigarette roulée, bien plus que le fond de bouteille qui traîne sous ton lit, bien plus que les livres qui s’éparpillent sur ton bureau, bien plus que la batterie de ton ipod qui ne cesse de s’envoler. Bien plus que ton prénom américain. Billie-Jean vit de ses désirs, de ses envies. T’as pas besoin qu’on te dise quoi faire, tu es le stéréotype de la douce colombe qui s’envole dans le ciel. Rien ne t’arrête, rien ne t’impressionne. Il n’est pas naît celui qui te brûlera les ailes, t’as besoin de personne pour ça. Tu tomberas toute seule, Wies, tu seras celle qui sautera dans le gouffre sans qu’on ait besoin de te pousser. Tu es si près, si près de tomber, à te balancer au-dessus du vide comme une insouciante. Et pourtant, pourtant tu sais que ton mode de vie n’est pas des plus appréciables, que tu bafoues ta propre existence avant celle des autres. T’es comme ça, t’es plus que la Billie-Jean d’une chanson, tu es la jeune femme de tes propres convictions. Rien ni personne ne peut te marcher sur les pieds sans que tu ne réagisses. T’es trop à fond, Wies. T’as ce besoin brutal, brûlant, destructeur, de vivre à fond ta vie, pas seulement comment elle vient, mais avec toutes les doses d’adrénaline que tu peux te prendre. T’as besoin de ça, de ce sentiment si frivole et inconstant, t’as besoin de te sentir vivante au-delà de ton cœur qui bat, de la mécanique de ton corps. Tu vis, Billie, tu vis de tes envies et de ta décadence. Tu n’es pas encore un cas irrécupérable, tu ne le seras certainement jamais, à si bien jouer avec la balance, à si bien rire de la vie. À si bien rire de toi. Les limites n’existent pas, tu sembles ignorer superbement les tiennes, tu n’as pas besoin d’elles. Tu n’as pas besoin des règles et de l’autorité pour dicter ta conduite. Tu es ta propre Billie-Jean, et jusqu’à ton dernier souffle tu vivras de tes excès, de tes dérapages et du tourbillon infini de tes désirs.


Billie-Jean est un élément contradictoire, qui ne fascine à l’étude que ceux qui prendraient le temps de se pencher sur ce cas. Demoiselle est fière de ce qu’elle est, particulièrement de ses origines, elle refuse qu’on la dénigre pour ça. Et n’hésitera pas à vous le faire savoir par ses remarques acerbes et ses poings. Là est l’aspect sauvage d’une Billie-Jean en liberté. Elle ruisselle d’une fierté non-négligeable, autant pour sa propre personne que de là où sa famille vient. Elle exaspère, à se montrer si confiante en elle, à envoyer chier tous ceux qui oserait déraper sur son nom. Wies refuse l’échec, refuse de tomber pour ne jamais se relever. Elle ne tolère ni les erreurs, ni le sur-place. Il faut avancer, prendre des déviations, résister. Son éducation fait que, justement, elle n’en a pas. Elle se met la barre haute de sa propre décision, et se refuse de devoir échouer misérablement. Qu’importe l’obstacle, qu’importe la difficulté, elle se doit de réussir. Pour elle, pour ne pas réitérer les erreurs de ses parents. Les façades sont souvent faites pour être déjouées, la sienne sert à se maintenir en vie. Elle se montre confiante en elle en toute situation, et préfère se penser apte à tout maîtriser plutôt que de rechigner sur le premier détail qui cafouille. C’est peut-être maladif, mais c’est ainsi qu’elle fonctionne, ainsi qu’elle s’amuse à courir au bord du précipice sans jamais trébucher du mauvais côté.

Quand on vient chiffonner sur son nom, sur son prénom, sur son comportement, Billie-Jean réagit rapidement. Autant pour certains points il est difficile de la mener à bout, autant pour ceux-là elle est capable de réagir instantanément. Et quand BJ réagit, BJ peut cogner. Elle a cette violence, cette hargne qui la ronge, et à défaut de taper dans un mur, elle tape sur les gens qui viennent l’emmerder. Pas toujours, mais ça s’échappe. Ça casse des nez, ça fout la misère. De nature brutale, elle n’a pas froid aux yeux et n’hésitera jamais à en venir aux gestes, qu’importe que ce soit une armoire à glace de dix mètres de haut qui lui fait face. De légères tendances suicidaires, donc. La hargne de son caractère ressort également dans son esprit de combattif, d’aller toujours jusqu’au bout, de persévérer jusqu’à l’épuisement et même au-delà. Mademoiselle est un peu (beaucoup) perfectionniste sur les bords, et n’abandonne jamais. Que ces idées soient loufoques ou carrément pathétiques, elle ne s’arrêtera pas aux avis donnés dessus. Elle vit par l’expérience, et si réaliser la moindre de ses pensées se range de cet ordre, elle les exécutera. Un moyen comme un autre de s’affirmer, de se valoriser, ou même de se décrépir. Billie se bat pour ses convictions, pour ses idéaux. Elle refuse d’accepter l’échec aussi bien que de se laisser marcher dessus. Elle ne se laissera jamais faire, et si tant est qu’on puisse l’influencer, elle fera en sorte de retomber sur ses pieds et pas sur le cul. Ses convictions qui se bataillent dans son crâne, de cette crise peut-être égoïste à vivre pour la liberté de soi. Elle peut faire preuve de retenue et de recul, ce n’est pas totalement un monstre, mais son manque d’éducation se ressent essentiellement dans son langage souvent vulgaire, toujours trop franc. BJ dit toujours, ou presque, ce qu’elle pense, et se fiche bien de savoir les retombées possibles. La liberté d’expression, qu’elle vous répond. Elle assume carrément ce qu’elle peut dire, n’hésitera pas à faire face aux problèmes qui peuvent lui tomber dessus, mais il est rare qu’elle tourne dix fois la langue dans sa bouche avant de parler. De la réactivité, pour vivre.

On comprend alors que Billie-Jean est caractérielle, colérique, rancunière, de ces adolescentes qui ont grandi dans la hargne de vivre leur vie sans prendre gare aux règles. Seulement, cette fille-là, c’est bien plus qu’une absence d’éducation ou un défaut de fabrication. Wies est une passionnée dans certaines choses qu’elle peut entreprendre, dans ce qui la fait rêver. On la penserait artiste, à vivre de philosophie et littérature, et à toujours se balader avec son appareil photo. Or, ce n’est pas qu’une image d’une débauchée qui s’enfile des joints sur un essai de Freud. Billie aime se cultiver. Apprendre de nouvelles choses, les emmagasiner, et les ressortir quand bon lui semble. Pas n’importe quoi, elle se fiche bien de savoir que deux plus deux font quatre. Ce qui l’intéresse, c’est le comportement humain. Elle se monstre ainsi très observatrice à l’égard d’autrui, malgré ses airs de provocatrice. Retenir les moindres détails chez quelqu’un, pour les utiliser contre lui. Certains appellent ça de la manipulation, pour elle ce n’est qu’une partie de jeu. Jouer des autres, aussi bien qu’elle joue d’elle-même. Un château de carte qui s’ébranle, se construit, s’écrase et repart de plus belle sur de nouveaux édifices.

Il est encore un fait non-négligeable chez la polonaise, c’est qu’aussi bien d’être présente sur la scène, Billie-Jean peut également se montrer aussi indifférente de la vie, des gens, que les catastrophes envers la terre. Elle abrite une bonne dose de jem’enfoutisme en elle, et a des tendances à la balancer un peu partout. Mais au fond, BJ, ce n’est pas que du caractère en puissance. C’est une demoiselle particulièrement volage dans ses relations quand ça tend beaucoup trop sur le sentimental, mais qui peut s’avérer d’une loyauté inébranlable. Wies est prête à beaucoup trop de choses pour préserver ses plus proches amis, comme à avoir des penchants à développer une certaine responsabilité envers eux. On l’a déjà dit, Billie-Jean vit à fond, et ça se retrouve dans les moindres attraits de sa personnalité.




NO BRAVE NEW WORLDavis politique

De la connerie. Autant Billie reste une passionnée d’histoire et convaincue que les dictatures méritent d’être étudiées, elle n’adhère pas à ce projet d’étude sur l’autocratie. C’est bon dans les livres, c’est tabou dans les souvenirs, c’est malsain à réitérer. Elle montre qu’elle s’en fout, que les autres peuvent bien faire ce qu’ils veulent, rien ne changera ses pensées sur le sujet. Au fond, ça la consterne, qu’autant de jeunes puissent être appâtés ainsi. Mais après, chacun ses histoires.


DEAD MEMORIES IN MY HEARThistoire



Incendie accidentel, plus de peur que de mal.

Dans la nuit du 4 août 1997, un incendie s’est déclenché dans un foyer à l’extrémité ouest de Płock. Le couple et leurs deux enfants qui y résidaient ont pu sortir de leur domicile en feu sains et saufs, avec quelques blessures superficielles. Les pompiers dépêchés sur les lieux ont pu éteindre l’incendie avant qu’il ne se propage sur les bâtiments avoisinants. Les bilans des premières inspections portées rapportent que le feu aurait été déclenché avec une simple allumette dans la chambre de la cadette de la famille.
Extrait d'un quotidien polonais.



« Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui coopère avec lui. »

Martin Luther King


Beaucoup aiment citer Gandhi dans leurs écrits, leurs paroles. C’est une belle source d’inspiration, et je pourrais faire la même chose. Mais ce n’est pas la sagesse d’un homme qui m’interpelle maintenant, et je n’ai jamais aimé suivre les mouvements. Rimbaud a un jour déclaré que nous n’étions pas sérieux à dix-sept ans. Lui, il avait tout compris. De nos jours, on critique l’adolescence, on nous représente comme des êtres écervelés qui n’ont rien compris à la vie encore. On nous assène que nous sommes jeunes, que nous ne pouvons pas prendre en considération l’ampleur des maux du monde. Qu’est-ce que l’adolescence face aux adultes, franchement, il n’y a pas d’âge pour s’écrouler sous les problèmes. On nous raconte que la brillance s’apporte avec l’âge, que les exploits se gagnent avec l’expérience. Rimbaud vivait de débauche et d’errance, petit génie qu’il était à l’école pourtant. À quel âge sa carrière a atteint un sommet ? À quel âge se rappelle-t-on de lui, de celui qui a marqué son empreinte dans la littérature comme un des grands. Il était adolescent, et avait mon âge. Arthur Rimbaud était français, je suis polonaise. Et j’emmerde tous ceux qui penseraient que ce ne sont pas mes histoires. Alors que ma mère rêvait des promesses idéologiques du continent américain, j’aspirais à la littérature française, l’art italien, la mythologie grecque et l’histoire égyptienne. Au fond, la Pologne, on y résidait de corps mais l’âme n’y était pas. J’étais trop jeune pour apporter une quelconque importante à mon pays natal, mais assez vieille pour comprendre que s’installer en Allemagne, ce n’était que la lubie de mon père torturé par le passé de sa famille. Personne n’avait rien compris à la vie. Les histoires des allemands sont du passé, la nôtre également. Nous sommes dans un nouveau millénaire, un nouvel âge, des années qui ont suffi à faire avancer assez de personnes pour tourner la page. Seulement, l’erreur est humaine. L’erreur est fatalement et irrévocablement humaine. On ne se voile pas la face, des injustices, il y en a toutes les quatre maisons, de l’hypocrisie à chaque pallier, des mensonges à chaque sourire, des remords à chaque signe de la main. On parle beaucoup de la pédophilie, du viol, des meurtres en série, des psychopathes et autres dévergondés malsains de la nature, on aime raconter qu’ils méritent la peine de mort, qu’ils méritent mille souffrances et l’enfer. Et nous devenons alors aussi méprisables qu’eux d’avoir de telles pensées, on clame la justice mais nous ne faisons que perpétuer des erreurs ancestrales. L’égalité a toujours été un concept abstrait, et vous trouvez certainement que je m’avance un peu trop sur tous ces domaines pour mon âge. Il y en a qui s’abrutissent derrière la télévision, qui s’échappent dans leurs jeux vidéo, qui se cachent derrière les commérages, et moi je refais le monde. Qui n’a pas rêvé d’une égalité pure et parfaite entre quiconque et chaque composante de notre monde. Au fond, il y aura toujours un écart entre les hommes et les femmes, entre les vieillards et les enfants, entre les abrutis et les savants, entre un chien et un chat, entre la richesse et la pauvreté, entre les métaleux et les ballerines classiques. Entre les blancs et les noirs. Entre les origines de chacun. Parce que nous étions polonais, on a fait littéralement explosé mon père. Celui qui nous avait poussés vers ce nouveau pays, pour son travail, pour son envie de se réconcilier avec le passé. Le racisme n’a pas de barrières continentales, n’a pas de limite à travers les océans. Il est omniprésent, et n’est pas uniquement à l’image de l’hostilité envers les personnes ayant la peau trop foncée. Je ne vous parle pas des déformations du temps qui ont amené les préjugés avec la modernité. Mais de la racine du racisme, de ce sentiment qu’un simple regard peut enflammer. Le racisme qui s’accompagne de multiples formes, l’antisémitisme, la religion, la race, l’esclavage, la politique, le handicap, la maladie, le sexisme, l’homophobie, la xénophobie. De la discrimination. Parce que nous étions polonais, ils ont tué mon père alors qu’il rentrait du travail. J’avais cinq ans, mon frère onze. Et nous venions de perdre la rationalité de notre mère.


« Aime-toi toi-même, laisse la foule te haïr. »

proverbe polonais


De l’extérieur, la demeure des Filipkowski ressemblait à n’importe quel pavillon de cette rue d’une bourgade allemande. On savait que dans leurs voisins de droite, il y avait un retraité jardinier car on le voyait perpétuellement dans son jardin, qu’au fond de la rue se trouvait une famille de huit enfants qu’on entendant jours et nuits, et que dans cette maison des Filipkowski la cadette jouait de la batterie dans le garage. Au fond, on ne savait que ce que les gens voulaient bien laisser montrer. Tout le monde savait qu’il n’y avait plus de figure paternelle depuis plusieurs années, et qu’un manque cruel d’éducation se faisait ressentir quand l’aîné était ramené jusqu’au perron par les flics. Et personne ne cherchait à s’investir d’avantage dans l’histoire familiale lorsque chacun voyait de trop nombreux hommes se succéder pour une nuit et repartir au matin, mais les ragots allaient de bon train. Billie-Jean grimpa les marches de l’entrée pour se buter à la porte d’entrée, fermée à clefs. C’était souvent ainsi. Sa mère promettait de ne pas s’absenter, Billie partait à ses cours de patinage et lorsqu’elle rentrait, il n’y avait plus personne. L’habitude lui faisait prendre ses clefs à chaque fois, l’instinct également. Mais cette fois-ci, sa mère était malade, elle n’aurait pas imaginé qu’elle aille se vautrer une nouvelle fois dans le bar du coin. Elle n’irait pas la chercher. L’adolescente reposa ses patins sur ses épaules, passa dans le jardin et se glissa par la fenêtre de sa chambre qu’elle laissait toujours au préalable légèrement ouverte. Que des voleurs viennent, c’était son seul moyen de rentrer chez elle dans des situations comme celles-ci. De toute manière, il fallait d’abord grimper au lierre pour accéder à la fenêtre se trouvant au deuxième étage, accessoirement un grenier réaménagé.

Billie-Jean se roula une cigarette, n’ayant plus de paquets d’indus à sa disposition, l’alluma, et descendit à la cuisine au même instant que son frère passait la porte d’entrée, leur mère à son bras. Les yeux vitreux, le visage pâle, les cheveux ternes, elle était si pathétique à voir. L’adolescente passa devant eux sans un regard, mais c’était sans compter l’intervention génialissime de Marvel (oui, lui non plus n’avait pas échappé à la passion américaine de la génitrice). « T’aurais pu aller la chercher, ça fait deux heures que t’es rentrée déjà. » Avec cette acidité dans le ton, BJ ne se faisait pas d’illusions. On remettait ce cas sur son entière responsabilité, encore fois. Parce que Marvel ne voulait pas avoir à gérer les frasques maternelles. Parce que Marvel ne gérait plus rien depuis la disparition de leur père. Elle attrapa une tasse dans un placard, se servit du café et s’assit à la table de la cuisine, relâchant une énième bouffée de sa cigarette. « T’aurais pu la laisser croupir là-bas, ça faisait au moins deux heures qu’elle y était. » Même ton en retour, ils se renvoyaient la balle comme toujours. En réponse, simple soupir du fraternel. « BJ … » Le jeune homme vint s’assoir à la table en face d’elle, la regardant dans un mélange de pitié et de compassion. Elle avait en horreur ce regard, un regard qui lui écorchait ses propres yeux. « Tu sais très bien que je n’ai pas le temps de gérer maman, je suis occ- » « T’es qu’un connard, Marvel. » Affrontement du regard, Billie le toisa sans ciller, elle ne serait jamais celle qui baisserait les yeux en premier dans ces combats avec son frère. Et elle pesait lourdement chacun de ces derniers mots. Marvel était le connard de la famille, après le père déluré, la mère décrépie et la fille libertine. Il était son aîné de six ans, mais plus rien ne semblait le raccrocher à sa famille si ce n’était le même toit qu’ils partageaient. Marvel était devenu bien assez rapidement ce qu’on appelait tous communément un délinquant, additionnant conneries, gardes à vue, et remplissant son casier judiciaire. Il n’a jamais été là. Ni pour leur mère, ni pour sa petite sœur. Au fond, peut-être ne cherchait-il qu’une échappatoire à la mauvaise tournure que prenait la famille. Wies avait appris trop tôt à devoir raccompagner sa mère au lit après la bouteille de trop, à aller faire les courses sur son vélo délabré parce qu’il n’y avait personne pour l’y conduire, à faire le ménage et la vaisselle pendant que sa mère s’enfermait dans sa chambre avec des hommes toujours plus différents. Ce n’était pas une vie. Ça n’a jamais été une vie pour une enfant, mais Marvel n’était jamais là. Il ne l’a jamais été. L’affrontement silencieux visuel prit fin quand BJ balança le contenu de sa tasse à la figure de son frère, qu’importait que ce soit du café chaud. « T’es trop occupé à quoi, hein ? Casser des voitures et cambrioler les supermarchés, c’est ça les occupations qui t’empêchent de nous aider de temps en temps ? T’as quasiment vingt-quatre ans, pas d’études, pas d'boulot, et t’oses encore penser que c’est à moi de prendre l’temps pour elle ? » Billie envoya valser sa chaise, décidée à mettre une distance de plusieurs pièces entre son frère et elle, avant que ce ne soit son poing qui parte à la suite de la tasse. « Qu’est-ce que t’en a à foutre en vrai de tout ça ? Vas-y, gueule-moi dessus, je ne suis pas le plus taré de la famille. Tu le sais ! Maman, tu t’en fous. De nous, tu t’en fous aussi. C’est pas nous qui avons fait cramé la maison quand on était gosse. C’était toi. C’est toi la tarée, ici. » Mais Wies était déjà partie se réfugier au dernier étage, le sien. Son univers, son temple. Là où le temps cessait de galoper pour la laisser s’insurger contre la vie. Marvel avait raison, il y a environ treize ans, elle avait déclenché un incendie elle-même. Elle avait quatre ans, on lui avait donné une boîte d’allumettes pour l’occuper et le bois des murs était trop vieux et abîmé. Billie-Jean n’avait que quatre ans, ça ne pouvait être que son unique faute. Et déjà des prédispositions à la pyromanie.

« Ce que je crois est la seule chose qui m’appartienne. »

proverbe polonais





WE'RE DISPOSABLE TEENSet vous ?

ELL
puf ♦️ Ell
découverte ♦️ Sur PRD, j’ai craqué direct.
avis ♦️ TROKOOLLOLILOL Il gère, vraiment, étant donné que je ne marche qu'au coup de cœur pour m'inscrire sur un forum. :38:: Les émoticônes sont cools aussi, c'est bien d'avoir des trucs moulticouloure. C'est le normal que le premier qui m'ait frappé soit, non pas le canard, mais ça :123: et pacman ? 8D
code ♦️ BATMAN RULES THE WOOORLD 8D
autre ♦️ :140:



Dernière édition par Billie-Jean W.Filipkowski le Sam 14 Avr - 12:38, édité 1 fois
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Detlev A. Geffen

MODOwe don't need no education
Detlev A. Geffen





BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt  Empty
MessageSujet: Re: BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt    BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt  Icon_minitimeVen 13 Avr - 18:17

CANARD AU POUVOIR.
Bienvenue ici ! I love you
C'est super si le forum t'as plu au premier coup d'oeil, ça fait super plaisir d'entendre ce genre de compliments ! <3 Bonne chance pour ta fiche, j'ai hâte de pouvoir te quémander un lien. (a)
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Nathaniel S. Turunen

ADMINwe don't need no education
Nathaniel S. Turunen





BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt  Empty
MessageSujet: Re: BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt    BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt  Icon_minitimeVen 13 Avr - 20:36

Elle a tout dit I love you
Bienvenue I love you
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https://thesoundoftruth.forumsrpg.com
Billie-Jean W.Filipkowski

MEMBREwe don't need no education
Billie-Jean W.Filipkowski





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MessageSujet: Re: BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt    BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt  Icon_minitimeSam 14 Avr - 12:40

Merci beaucoup vous deux ♥️
Avec plaisir pour le lien What a Face

J'ai fini ma fiche, je m'excuse d'avance si c'est un peu fouilli. (a)
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Demetrius « Dee » Dashawn

ADMINwhatever you may need
Demetrius « Dee » Dashawn





BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt  Empty
MessageSujet: Re: BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt    BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt  Icon_minitimeDim 15 Avr - 18:29

Merveilleux, je vous valide alors, jolie demoiselle. I love you
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PNJ

PNJ ♧ follow the reaper
PNJ





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MessageSujet: Re: BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt    BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt  Icon_minitimeDim 15 Avr - 18:30

WELCOME TO THE JUNGLEvalidation

BIENVENUE À
billie jean filipkowski
♧ ELEVE ♧ PROF ♧ PARENT
« a mission every night, it's the bomber ! »

Bonjour et bienvenue sur The Sound of Truth !
Maintenant que vous avez fini votre présentation, vous êtes validés et vous pourrez jouer. Toutefois, nous vous demandons de bien vouloir venir recenser votre avatar ici avant d'être lâché en liberté dans la nature. (: N'attendez pas qu'on ai rentré votre avatar pour jouer toutefois, on va pas chipoter pour si peu.
Vous avez maintenant la possibilité de vous lancer directement dans le role play ou bien ouvrir un topic de relation ici, ou tout bêtement un topic de topic, aussi paradoxal que ce soit, à cet endroit .
Bon jeu ! (:

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MessageSujet: Re: BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt    BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt  Icon_minitime

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BJ ❞ you get your mucky fingers burnt, you get your truth or your lies you have learnt

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